La seconde-main promotionnelle.
“Le neuf est une question de point de vue ” (Sophie Coadic)

Il est temps de passer la seconde. Le coton bio c’est bien, mais la seconde-main c’est mieux. Vous voulez savoir pourquoi ?
Le prix des matières.
"Selon les relevés de l'Union, les prix du coton ont ainsi grimpé de 35% en cinq mois, et la hausse devrait se poursuivre jusqu'à la récolte de septembre. Le prix du polyester a lui augmenté de 50 à 80% sur les derniers mois, tandis que l'acrylique affiche des hausses de 60 à 70%. La hausse des prix du pétrole et la course à la production de masques a même accru de 100% les prix des polyamides et polypropylènes. Et les matières naturelles et responsables n'échappent pas à la hausse. Que ce soit le polyester recyclé (+60%), le coton bio et Gots (+100%), la laine (+10% depuis septembre après trois ans de baisse) et le lin (+25% en raison d'une demande croissante et d'une récolte 2020 réduite)."
"le prix des emballages et fournitures ne sont plus fixes et croissent jusqu'à 20%. Du côté des colorants, les coûts de livraisons ont généré une hausse de 0,18 euros/kilo, tandis que des adjuvants de teinture connaissent des hausses inédites, comme +20% pour le CO² et 80% pour l'acide acétique."
Les prix des fils peuvent (...) augmenter jusqu'à 20%, même 40% dans le cas des fils de coton bio.
Source: https://fr.fashionnetwork.com/news/L-industrie-textile-prise-entre-les-flambees-du-prix-des-matieres-et-du-fret,1293610.html
L'industrie textile prise entre les flambées du prix des matières et du fret par Matthieu Guinebault.
Re-dorer l’image de l’entreprise.
“Les jeunes adultes Z sont animés par des valeurs, ambitions et attentes différentes de celles de leurs aînés. Les entreprises commencent enfin à adapter leur marque employeur en vue d’attirer une génération qui leur apportera du sens”.
La Génération Z bouscule les règles établies par ses aînées et alerte sur les incohérences. La “raison d’être” est ainsi, selon elle, un terme usité à tort et à travers par les grandes entreprises. Communication issue des démarches RSE, chartes éthiques des entreprises : la génération Z n’y voit qu’un écran de fumée.
(https://www.focusrh.com/tribunes/la-generation-z-apporteuse-de-sens-par-ginevra-bersani-33453.html)
Créer des tee-shirts promotionnels en coton bio, pour être porté à peine quelques heures est totalement incohérent.
LES CHIFFRES TIRENT LA SONNETTE D’ALARME
D’une récente étude publiée par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte ressort ce constat édifiant : les 20-35 ans s’opposent farouchement à la prédominance des intérêts économiques de l’entreprise au détriment du développement durable et sociétal (2).
Quand 55% des collaborateurs privilégient l’engagement social et environnemental de l’employeur au niveau de rémunération, la proportion atteint 76% quand seuls les millennials sont interrogés (3).
Face à ça, seules 30% des entreprises agissent de manière opérationnelle dans le cadre de leur politique RSE (3).
88% des entreprises misent sur le bien-être au travail. Mauvaise pioche : la génération Z exige plus, et demande à voir l’impact bénéfique des actions mises en œuvre sur le plan de l’écologie.
62% des jeunes « recrutent » leurs employeurs sur la base de leur performance environnementale (4).
http://blog.stedy.io/comment-votre-rse-peut-rendre-votre-entreprise-sexy/#:~:text=88%25%20des%20entreprises%20misent%20sur,leur%20performance%20environnementale%20(4).




